Les 13 Clés du Code des Codes

Pétition de principe : je tiens à ce que ma parole ait des liens précis avec le temps et que ce soit sous la forme d'indicatifs venus de l'extérieur. Ma volonté n'a aucune efficacité en l'occurrence si ce n'est celle d'orienter ma pensée. Or, à l'automne 2011, je n'avais qu'un souci : faire valoir les règles de codage qui hantent l'alphabet hébraïque. J'ai donc pris de mon propre chef la décision d'en aborder le thème.

Le Temps s'est vivement porté à mon secours. Un de mes fidèles lecteurs qui partait aux Etats-Unis est venu m'offrir ses services pour faire pénétrer mon œuvre dans l'espace anglophone. Je l'ai mis en rapport avec les traducteurs de La Face cachée du Cerveau (The Hidden face of the Brain) et il est parti pour présenter cet ouvrage au neurologue Oliver Sacks, susceptible de s'intéresser à la thèse. Occupé à écrire un livre, il n'a pas pu recevoir mon messager. Sa secrétaire l'a orienté vers Carl Johan Calleman. Informée instantanément par courriel, je me suis aussitôt procuré son livre qui venait d'être traduit en français. Le temps de le saisir, et j'ai lu sur le dos de la couverture une annonce concernant les travaux de Jean-Claude Pérez. Il a écrit un livre sur les 13 Codes de l'ADN. L'information me touche. J'ai connu ce mathématicien il y a 40 ans. Nous étions alors dans un face à face sensible mais stérile. Et voilà qu'à présent, nous nous heurtions tous deux à la même notion : les 13 Clés du Code. Lui, en langage mathématique et informatique. Moi, en direct. Echange latéral visible. Le critère est formel : faire ce qui est déjà entrepris.

Comment placer ce travail dans l'actualité ? Trois notions calendaires s'y prêtaient. L'une, au présent de l'indicatif. Nous sommes dans la semaine de ce moment annoncé. Les deux autres, 26 et 28 faisaient sens. 26, équation suprême du Code alphabétique pouvait être le chiffre favorable à mon tournage. 28 octobre 2011 est la date était prévue depuis longtemps par les Mayas, comme étant celle marqueuse de la fin de tout un cycle. A partir du 29 octobre, le monde ne saurait plus rien de ce qui va lui advenir. Sauf si la connaissance de l'Alphabet hébraïque venait nourrir ce nouvel espace culturel. Dans ce cas, mon projet s'enracinait profondément dans la réalité.

Le film a été réalisé le 26 et je l'ai visionné à la date du 28. Je me suis alors aperçue que j'avais vécu un épisode préparatoire de sa véritable sortie : le Bip, en somme. Il fallait en venir au BOP, le tempo de la réalisation objective.
Tous les militaires savent que dans les combats en montagne l'avantage est à celui qui occupe la position la plus élevée. Pour la pensée, le sommet le plus haut est celui que fournit l'Alphabet. De ce belvédère on voit venir les découvertes qui font avancer le savoir. Telle était ma situation le 28 octobre 2011. Montaient vers moi deux sortes de manifestations culturelles, celle de Calleman, celle de Pérez. Situation remarquable. Le Temps nous donnait lui-même sa position. J'ai donc programmé un second volet.

Au moment de le cadrer dans le calendrier, je me suis fiée à la décision de mon réalisateur. Il ne pouvait tourner que le vendredi 11 novembre 2011. J'ai relevé la date sur mon carnet : le 11. 11. 11. Trois fois 11. Un triplet. Une clé de codage. Celle qui fonctionne sur le rythme ternaire. Le Temps soulignait de lui même l'importance du moment. J'ai compté les jours qui séparaient le 28 octobre du 28 novembre. Il y en avait 13. Seconde clé de codage. Et, donnée narrative considérable, c'était le jour anniversaire de l'armistice de 1918. Les belligérants renonçaient à se combattre. Fantastique suggestion : renoncer à mettre en balance les données de la Science avec celles de la Connaissance.

Trois fois 11, cela écrit en hébreu trois fois deux mots différents : Youd Alef et Alef Youd. La première formule renvoie à l'ordre ontologique. L'énergie, Yod, propulse le système Alef dans l'espace aussitôt crée. La seconde appelle l'attention sur le moment évolutif en cours. Où en est l'énergie dans le système Alef de l'actualité ? Suggestions énormes qui trahissaient une situation extraordinaire. Et si l'on tenait compte de l'Armistice, on voyait que le Temps ne voulait plus d'une certaine dialectique. Fini le dialogue probatoire où la science rendrait justice à l'Alphabet. C'est l'Alphabet qui rend justice à la science. Le Temps donc exige que l'on entre de plain-pied dans le territoire du Modèle Absolu. Demander à l'Alphabet hébraïque de tout expliquer, dès lors que c'est lui qui code tout.