Les scientifiques estiment qu’une explosion dite Big Bang serait à l’origine de l’univers. Cette opinion est une croyance comme une autre. Elle se fonde essentiellement sur la négation de la Création par l’entremise d’un Créateur et s’organise sur des faits observables, refusant toute association d’idées d’ordre métaphysique.

Quoiqu’il en soit, l’Alphabet hébreu en sait plus long. Il propose, à l’origine de la Création, deux Commencements en trois mouvements. Energétisé par l’Aleph, clé de l’Unité, le processus créationnel se déroule lettre par lettre, Beith, Aleph, Guimel, structure, système, énergie. Trois données initiales, emboîtées l’une dans l’autre, trois décrets, trois informations définissant le Principe de Création.

« Comprendre la Création, c’est connaître les êtres, dit Dominique Aubier. Car si la Création est un Beith et si ce Beith est un cerveau comme l’indique le premier mot d’ouverture de la Torah, alors je ne fais pas d’erreur en demandant à mon cerveau de m’instruire… » Et la représentation en cause nous parle du cosmos, nous parle de nous, de la culture, afin de réaliser le dernier grand pallier de l’évolution humaine. Sondage au cœur du dispositif cortical, mise à nu des colonnes verticales édifiant les encéphales, voici l’ordre fondamental, conditionné — que cela plaise ou non — par l’Alphabet ! L’enquête est passionnante, plongeant dans le microcosme mental des humains pour mieux comprendre le grand cerveau cosmique.